Interview avec JC BARRE – Directeur de Projet – www.projetalaric1.org

Traduction de Emilio SESSA

Nous avons rencontré le Directeur du Projet Alaric1, qui s’intéresse à cette légende de l’ensevelissement du roi Alaric I dans notre province et dit pouvoir résoudre, dans les trois années à venir, et sous réserves d’autorisations de l’État italien, avec des technologies spatiales et militaires, le bien fondé ou non de cette légende.

JC BARRE

E SESSA
Bonjour,
Présentez-vous pour les lecteurs de notre Website.

JC BARRE
A titre personnel, ou au titre de notre équipe ?

E SESSA
Les deux afin de bien comprendre.

JC BARRE
A titre personnel, je ne suis pas historien, ni archéologue. Je suis avant tout un physicien, spécialisé dans les mesures de rayonnements électromagnétiques, d’origines naturelles ou artificielles, et de leurs incidences sur les hommes et l’environnement.
J’ai depuis 40 ans utilisé les plus innovantes technologies civiles et militaires pour aider à effectuer des mesures dans des nuages radio actifs, des zones pétrolières, anticipé les écoulements de lave sur des volcans en pré-éruption, recherché et anticipé la potentialité de nations « belliqueuses » par la détection de complexes nucléaires ou chimiques illicites, inventé des cartographies environnementales via des satellites, et dernièrement travaillé avec les plus grands laboratoires du monde sur les phénomènes d’ergodicité, afin de limiter les futurs problèmes liés à la faim dans le monde suite au réchauffement planétaire en cours.

Désormais, pour ce projet Alaric I, nous mettons en place une équipe qui avoisinera prés de 70 scientifiques de 5 nations différentes, et 6 universités, dont nous comptons l’Université de RENDE pour nous épauler avec un total d’environ 100 personnes sur les 18 premiers mois de travaux de recherches.

E SESSA
Comment vous êtes vous intéressé au sujet « Alaric » ?

JC BARRE
Il y a encore 6 ans, je ne connaissais absolument pas cette histoire de tombe, de trésor, ou autres vestiges, réels ou non et pas du tout la région Calabre.

Alaric, son épopée, le pillage de Rome, sa mort prés de Cosenza (Légende ou réalité ? Peu importe), était pour moi absolument inconnus.

Au sein de l’équipe internationale www.scanpyramid.org, en novembre 2015, j’ai été amené à mettre en place l’organisation scientifique sur la pyramide de Khéops, (Activité métrologique non destructive) en utilisant capteurs et senseurs militarisés, et travaillé en 4 dimensions sur des longueurs d’onde très spécifiques (Notions spatio-temporelle des émissions Infra-Rouges au sein d’un volume – la pyramide), bref observer cette construction autrement que les milliers d’autres instruments de mesures qui l’avaient déjà fait depuis 200 ans !!

Regarder surtout avec un œil neuf, sans à priori d’historien ou archéologue et à ma façon, comme un plan ou une stratégie militaire, comme un protocole médical, en vue de préparer la suite avec les mesures de captations de muons (Universités de Nagoya au japon et le CEA en France).

Pour ce faire, nous avions aussi en collaboration l’Université de Laval au Canada, qui sera présente avec moi et sous ma direction, pour la recherche des vestiges d’Alaric 1. « On ne change pas une équipe qui gagne. »

Notre succès et surtout les résultats obtenus en quantifications physiques, ont été tels, que début 2016 (Passage TV dans 190 pays), j’ai reçu personnellement plus de 250 appels de travers le monde pour retrouver des trappes, labyrinthes, passages secrets, vestiges historiques, etc.

A l’époque, encore en activité, professionnelle et manquant de temps, j’ai décliné toutes ces demandes, faisant passer avant tout un esprit scientifique, comme physicien et pas un « chercheur de trésor ».

Un entretien toutefois, avec un chef d’entreprise de Calabre, je crois de la ville Spezzano Piccolo m’a interpellé sur cette histoire d’Alaric, avec tous ces aspects très amusants pour moi, en dehors du sérail et de la profession d’archéologue, historiens et politiciens.

En faisant mes recherches, je m’apercevais que le défi archéologique de Cosenza était semblable à celui du Caire, un mystère légendaire mais le souci de ne pas donner de faux espoirs aux uns et aux autres…

Même complexité politique sur ce sujet (et peut-être plus encore en Calabre qu’en Égypte !!), même propos agressifs entre les hommes d’une même passion et profession, qui parfois s’invectivent par la presse interposée, sans connaitre le fond du sujet, du moins nous concernant et nos motivations.

Et enfin, ma position de professionnel auprès de chercheurs dans le domaine militaire et le scientifique civil, m’ont permis d’accéder à des analyses spatiales sur la Calabre, auxquelles peu de gens ont accès.

E SESSA
Et maintenant ?

JC BARRE
Tout d’abord depuis fin 2016, d’abord lentement, puis vers 2019 avec du temps pour tous lié au confinement, mais surtout l’accélération des données acquises par Hypérion et autres satellites, assistance du CEA, Airbus images et autres, le sujet sur cette recherche s’est accéléré.

D’abord un grand remerciement à tous ceux au travers des âges qui ont tenté, essayé, sans hélas pouvoir réussir. Ce sont les échecs des uns qui feront le succès des autres. Même un échec reste un résultat acquis à interpréter. La raison humaine est de toujours progresser.

Il est donc inadmissible d’enlever cette part de rêve à ceux qui osent. Surtout que les résultats collectés à ce jour par notre équipe, sont très encourageants.

En rappel, et pour comprendre notre désir d’aller plus loin sur cette affaire, et pour avoir déjà dépensé prés de 200 000 euros, avant de trouver au sein de www.scanpyramid.org une quelconque variation de températures ou autres, et par la suite de juger cette pyramide comme un « gros gruyère avec des trous » via la Muographie, j’estimais mes chances de succès sur l’investigation Kheops, à 35 % et nous avons avancé considérablement depuis le moyen âge, après 700 ans sans résultat notable.

Pour Alaric, je juge désormais personnellement, en ne prenant aucun risque, notre probabilité de succès à 85 %, donc bien supérieure à mon estimation sur Khéops, qui fut la réussite d’une équipe d’universitaires de nombreux pays.

Tous ces écrits, recherches, polémiques, prise de parties politiques, passions enflammées, littératures abondantes, depuis 400 ans, extrapolation de la presse contemporaine, et plus récemment d’écrits sur Internet, reposent sur la base d’un texte historique de Jordanès et son « Histoire des Goths » en 551 ap-JC.

Mais à ce jour en 2021, il n’y a rien !!

Absolument rien !!

Aucune preuve matérielle. !

Rien de trouvé !! Pas l’ombre d’une fibule, d’un bijou, ou d’un ossement appartenant à Alaric 1er n’a été mis à jour, ce qui explique en sagesse les réticences justifiées du MIBACT à Rome qui ne veut pas d’emballement médiatique.

E SESSA
Vous avez donc quoi de nouveau ?

JC BARRE

Sans entrer dans les détails, nous avons 1200 mètres linéaires, sujet à questionnement scientifique, avec 3 zones ciblées mais encore trop nombreuses et vastes à notre avis. Comme ces 3 zones sont encore aléatoires, il nous faut localiser à la verticale une surface de 50 m² maximum que l’on nomme « Recherche de l’Épicentre historique ».

Les calculs de sédimentations, le temps écoulé sur 16 siècles, un ou des tremblements de terre peuvent expliquer ce probable éparpillement… Quoique les connaissances archéologiques acquises sur les sépultures de rois de l’époque montrent une construction solide et cohérente.

Pas question pour l’équipe d’archéologues (italienne, agréée, d’expérience et déjà retenue) d’effectuer des fouilles, creusements, n’importe où et n’importe comment. Il nous faut travailler en professionnels.

Malheureusement, les relevés de Google® depuis 2002, montrent une urbanisation croissante de la Ville de Cosenza, qui fait que, d’après nos estimations, dans 5 ans, la légende d’Alaric restera une légende sous le béton !

Peut être que le destin nous fait arriver au bon moment !!

De plus, certaines indiscrétions dans la presse locale de Cosenza, nous ont obligés à travailler en urgence pour finaliser un dossier complet à transmettre au Ministère de la Culture italienne via la Surintendance de Calabre.

Car ce dossier est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait, aussi bien en local, avec une possibilité de faire bouger économiquement le tourisme, mais aussi que la Calabre ait l’honneur de récupérer ce qui a été « volé à Rome » et que l’on associe des Italiens à nos recherches, mais aussi l’international.

Dossier très complexe car imaginez deux secondes que l’on récupère la Menorah ou d’autres objets rapportés par les Romains lors du sac du Temple de Salomon ? Objets sans prix dans la religion juive, cela conduirait forcément à des revendications de la part de l’État d’Israël… La diplomatie aurait aussi un peu de travail !!

C’est comme si la Maison de Savoie revendiquait le St Suaire de Turin !

L’histoire, on ne peut le nier, même si le sujet est parait-il, encore sensible, existe déjà par un précédent avec la Joconde en France !

E SESSA
Sans entrer dans trop de détails techniques. Sur quelle méthodologie vous basez-vous pour être aussi confiant ?

JC BARRE
Nous avons vu, par l’étude d’historique effectuée sur toutes les recherches antérieures, que les contribuables italiens ont été sollicités lors de précédents projets de recherche, parfois avec des méthodologies qui passaient pour innovantes et qui étaient pourtant déjà utilisées depuis 15 à 20 ans ailleurs !!

JC BARRE

Initialement, dans les années 1998-2000, devant la montée en puissance des attaques NBC (Nucléaire Bactériologique et Chimique), j’ai personnellement travaillé sur ces sujets (Attaque gaz sarin secte Moon métro au Japon, prévention en attaques de gaz dans le métro de la RATP en France, surveillance de la fabrication de gaz chimique par la Libye de Kadhafi, etc.)

Il fallait déterminer par satellite ces lieux précis de fabrication et surtout d’utilisation.

Pour information, avant d’envoyer des soldats sur un terrain de guerre, on cherche à savoir s’il n’y a pas de défoliant, gaz neurotoxiques, etc. (Force KFOR Bosnie)

Or, tous ces produits influent sur la végétation périphérique. Il en est de même des métaux ferreux et non ferreux qui perturbent le biotope local. Prenez par exemple deux pots de fleurs identiques et mettez dans l’un des piles batteries et laissez le sol s’appauvrir en eau. La densité, le % des oxydes va augmenter et vous aurez le feuillage qui dans certaines longueurs d’onde va vous apparaitre dépérir. (Mais non visible à l’œil nu).

C’est ce qu’il se passe sur nos 1200 mètres linéaires déjà qualifiés techniquement.
Le seul artefact moderne possible serait un char d’assaut, des bicyclettes et autres objets de notre civilisation industrielle polluante.

Ce passage du secteur militaire au domaine civil s’est effectué en test, au dessus de la Ville du Havre en 2002, avec succès.
Désormais, avec des calculateurs mille fois plus puissants, il nous sera plus aisé d’être affirmatif dans notre résolution sur cette légende.

JC BARRE

E SESSA
Et maintenant ??

JC BARRE

Après la Commune et le Maire de Cosenza, qu’il nous fallait prévenir en premier pour établir un dossier solide et sérieux, où tout ce que je viens de relater est prouvé par des pièces techniques et administratives, dont certaines sont encore classées « confidentielles défense », nous nous devons de contacter le MIBACT qui est déjà au courant du projet, et d’établir ensemble une convention de recherches scientifiques.

Mais contrairement à tout ce qui a été pensé, dit et fait par le passé par des équipes, et pour rester libre de nos actes, et sans subir aucune pression financière ou politique, pour rester dans un travail cohérent, scientifique et sérieux :

  • Pas d’argent demandé aux contribuables italiens pour la phase localisation exacte de la sépulture.
  • Pas d’intéressement aux résultats et d’ailleurs sur quoi ? (En mathématiques le % d’inestimable reste inestimable !!)
  • Projet de localisation et certification de l’emplacement totalement financé par de grands groupes industriels sous forme de sponsoring ou de mécénat (Premier budget de 1.9 millions d’€).
  • Totalité de notre découverte à venir (Ce que nous espérons !!) intégralement restituée à l’État italien.
  • Intervention en 3 fois sur 3 analyses multi spectrales différentielles avant de localiser l’épicentre historique par:
    – Une analyse Hiver (Végétation au repos et sans feuillage Point Zéro)
    – Une analyse Juillet Août (Photosynthèse et chlorophyllienne maximale et peu d’eau)
    – Une analyse Novembre « sève descendante »

Comme expliqué précédemment, ces 3 époques (4eme dimension – Temps), et la soustraction des informations va nous donner la zone précise de l’endroit ou il faudra creuser sur une surface que nous estimons à un maximum de 50m².

On y ajoutera un peu d’intelligence artificielle (si on en trouve !!) dans le calcul et la soustraction finale de résultats, afin de conforter notre recherche.

Ce qui est aussi extraordinaire et à mon avis un signe du destin (Le hasard n’existe pas selon certains physiciens mathématiciens), notre Chargée de relations publiques, recrutée en France, est originaire de Calabre !

En conclusion, il reste à la Région de Calabre, et dans la périphérie de Cosenza, moins de cinq ans pour résoudre cette légende, sous peine de bétonisation et si nous avons raison, de disparition à jamais.